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[CR] Vendredi : Débat Général et activité de la fédération

 

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Bureau du congrès composé d’Evelyne Niveaux (présidente) Yann Del Rio (Secrétaire fédéral) et Billy Margueron (secrétaire)

 

 

Ouverture du débat à 18h30 par la présidente :

Élection du bureau.

Rappel du déroulement du congrès.

Remerciement aux camarades présent.e.s, à la municipalité de Cognin qui nous accueille, à Grégory et aux camarades qui ont organisé ce congrès.

Pensée fraternelle à tous les camarades qui nous ont quitté cette année.

Annonce sur les horaires des commissions du congrès (candidatures, animée par Jean-Claude et textes, animée par Alain Dupenloup)

Rapport introductif de Yann

 

 

 

Prises de parole des délégué.e.s :

Grégory P. (Aix-Les-Bains) :

Sur Aix-Les-Bains et les municipales > Parmi nos alliés sur la municipalité nous faisons face à des problèmes avec les anciens PG. Dominique Fier devait laisser sa place à mi-mandat à notre camarade Brigitte, mais à refusé de le faire malgré un accord écrit préétablit. Brigitte devient conseillère municipale, non pas grâce à cet accord, mais parce que Fabrice Mosie est démissionnaire.

Sur la Fête des Allobroges savoyards > L’organisation a été difficile pour diverses raisons, au dernier décompte, nous avons récupéré 850 vignettes pour le moment (900 vignettes pour être à l’équilibre). Nous rentrons donc dans les clous.

Fête à moindre coût, à moindre espace, à moindre activité, mais malgré tout et d’après les retours, tous le monde en est content.

Nous avons réussit à rebondir malgré les bâtons dans les roues que nous ont mis la droite chambérienne et nous sommes toujours présents. Remerciement aux membres du collectif.

 

Alain D. (Moûtiers) :

Sur le 17 Novembre > Tous le monde à Moûtiers parle de cette mobilisation citoyenne. Je ne sais pas si l’on doit y participer, mais une chose est sûre, si l’on ne fait rien, nous avons tort.

Nous proposons qu’à la fin du congrès nous fassions au moins une déclaration à la presse avec les propositions du parti (taxation de Total, politique écologique, transports publics...)

Sur la démocratie dans le parti > Rappel que la conférence nationale (pré présidentielle) devait décider de la question posée à l’ensemble des camarades, c’est d’ailleurs parce que l’enjeu n’était pas énorme, que les camarades ne se sont pas bousculé pour y participer. Nous devrions procéder de manière inverse. C.a.d, une question élaborée par une assemblée des secrétaires fédéraux, des réunions de sections/fédérations qui en discute et se prononce, puis une conférence nationale mandatée prend en compte ce que les communistes ont décidé. Et donc, modifier les statuts.

Car ce moment à créé beaucoup de confusion dans le parti.

Sur le congrès > Il nous faut travailler la question de la proposition forte « Securité/Emploi/Formation » pour la confronter avec celle de Bernard Friot sur le salaire à vie. Pour élaborer en profondeur une réponse communiste au chômage.

Sur les Européennes > Quand on sait que JLM a déjà annoncé qu’il partira tout seul, aura-t-on la capacité de le faire changer d’avis ? Faut-il l’avoir ? C’est une réflexion qui demande a être approfondit.

 

Marie R. (Cognin-La Motte Servolex)

La section n’a pas voulu proposer d’amendements, mais plutôt des réflexions d’ordre générale.

Sur le texte d’orientation adopté (manifeste) > Ce document est un réquisitoire sur les choix de notre parti. Nos alliances ne nous ont pas permis de développer notre programme… Le parti est-il la seule raison de notre affaiblissement ?

Aux prochaines élections, soit nous avons un candidat qui rassemble toute la gauche, soit notre propre candidat.e. Il faut faire connaître nos idées, être audible et visible. Il y a encore de l’espoir.

Sur  la vie du parti > Peu à dire, car nous n’avons pas de représentant au CN, il est donc difficile de savoir ce qu’il s’y passe.

Sur la vie de la fédération > Pour être efficace et dans l’action, il nous faut des CR et le suivi des décisions du CD. La permanence à la maison du parti peut être faite par des bénévoles.

Nous devons organiser des réunions thématiques (sur le salaire à vie, la gratuité…) pour amener les gens vers nous.

Nous passons un message aux jeunes pour qu’il s’engage plus fortement. La situation n’est pas facile, mais ce n’était pas plus facile avant.

 

Louis B. (Ugine)

Sur le Congrès > Ce qui est vital pour nous, alors que nous sommes au plus bas de notre influence électorale, que nous sommes moins audible, que nous avons perdu une grande part de nos capacités militantes, c’est d’un PC fort pour contrer Macron et sa politique. Il est vital avant tout de préserver l’unité du parti. Elle semble mise à mal avec un développement des tendances. La pratique démocratique des textes alternatifs risque de cristalliser le jeu des tendances, avec, autour des textes une structuration de réseau et une personnalisation des signataires. Le sujet est difficile à traité car nous seront toujours l’objet de deux critiques opposées, d’un coté un vote stalinien et de l’autre un éclatement du parti. Il faut trouver le juste milieu pour permettre la démocratie et préserver l’unité.

Un débat consécutif, nous à amener à un débat sur le choix du secrétaire national. Dans un souci d’unité, majoritairement, la section à voté pour la base commune proposée par le CN, tout en approuvant la critique sur l’effacement du parti qui se trouvait dans le manifeste (texte3). Nous ne souhaitons pas une synthèse molle mais nous pensons que la direction nationale et PL n’ont pas démérité et n’ont donc pas à être sanctionnés. Nous avançons comme idée pour la suite, un secrétariat plus collégial sur la base qui sera validé au congrès, mais qui permettra le rassemblement de tous les communistes.

Un autre point de débat est notre tiraillement entre deux nécessités, celle d’un rassemblement majoritaire dont le contenu doit être à la hauteur pour transformer l’existant et une initiative autonome du parti s’attaquant au logique du capitalisme. Sommes nous toujours un parti d’avant garde ? Voulons nous un rassemblement populaire autour de lui ou avec lui ? Par le passer, en privilégiant trop l’idée de rassemblement, sans s’appuyer sur une initiative autonome du parti, nous avons développé une pratique plus électoraliste que révolutionnaire et donc contribué à notre effacement d’aujourd’hui.

2 exemples : Notre participation aux « Nuits debout » où, nous avons eu tendance à reprendre quasi systématiquement ce qu’il s’y disait. Un CR de l’huma disait que l’on approuvait le non à LTF. Le 2nd exemple : la question du prix des carburants et le 17 novembre. Il y a un flottement perceptible. Le parti après plusieurs jours de mutisme, a présenté mercredi un 4 pages avec un long développement sans prise de position officielle. Les seules initiatives sont celles de certains départements. La fédération doit prendre une décision à la fin du congrès et une prise de position au niveau national. Nous pouvons avoir une analyse autonome du parti, Ian Brossat en parle très bien.

Notre parti doit être rassembleur en permanence et un éclaireur averti.

 

Richard LP. (Ugine)

Sur l’effacement du parti > Lors de mon adhésion, il y avait 500.000 membres. Pourquoi a-t-il chuté autant en 40 ans ? Il faut faire un bilan des dernières années, mais aussi jusqu’aux années 80.

Il y a des raisons internes et externes. L’anticommunisme (externe) qui fait des ravage idéologique.

Citation de Warren Buffet sur la lutte des classes que la classe dominante (la sienne) à gagné.

Le PCF n’est pas le seul en Europe a s’être effondré.

La question de la république sociale et le socialisme (interne), Dans le préambule de la constitution du CNR, et cela devrait être la seule boussole du PCF, il y a 2 articles. Art.8 > Tout travailleur, par l’intermédiaire de ses délégués, participe au décision collective [...] ainsi qu’a la gestion des entreprises. Art.9 >Tout bien, toute entreprise dont l’exploitation a, ou acquiert, des caractères d’un service public national ou d’un monopole, de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

Sur le socialisme, en 77, j’ai lu « Le socialisme pour la France ». Le problème c’est qu’en 80 il y a eu le programme commun avec Mitterrand, qui n’était pas socialiste, au plus haut. Et a partir de là, nous n’avons plus parler de socialisme du tout.

 

Eric G. (La Bridoire)

Sur la fête des Allobroges Savoyards > s’excuse que la section de la Bridoire n’est pas pût participer à sa réussite aussi activement que d’habitude.

Sur  la vie deu parti > Le parti n’est pas une écurie présidentielle et il faut redonner de l’envie aux adhérent.e.s. Le questionnaire soumis aux adhérent.e.s pré congrès était une bonne initiative. Très déçu de voir arriver 4 textes. Heureusement qu’il y a eu les résumés et le vidéos pour aider les camarades à faire un choix, car toutes ces pages n’ont pas été lu par l’ensemble du parti. Inquiet de voir arriver des tendances, il faut garder le parti uni. « L’union est un combat »

Comment redonner envie aux camarades ? Peut-être en utilisant les propositions de Bernard Friot, rajeunir le discours, innover. Caisses de retraites > suppression de la hiérarchie > disparition de la propriété privé.

Rappeler que la sécurité sociale d’Ambroise Croizat est un embryon de communisme dans un système capitaliste nous aiderait à défendre nos idées communiste.

Il n’est pas necessaire de recréer des cellules vu l’état actuel du parti.

Nous devons parler projet, et pas guerre des chefs, puis retourner voir les citoyen.ne.s avec des propositions notamment sur l’environnement.

 

Alain D. (Moûtiers)

Sur les tendances > Pourquoi ne pas faire en sorte que ce soit les camarades à la base qui propose et que le CN synthétise en bout de course ?

 

Lucien C. (Albertville)

Sur le congrès > L’AG de la section d’Albertville s’est déroulée dans un bon esprit, toutefois il est question de l’unité du parti avec la possibilité d’avoir des textes alternatifs, avec la question des noms plus que celle du contenu.

Sur  les campagnes de 2017 > Il faut relativiser la responsabilité du national, sachant que certain.e.s dirigeant.e.s avaient déjà décidé de suivre JLM sans attendre une délibération du parti et de l’autre coté un certain nombre de camarades qui ne voulaient aucune alliance. Nous avions avancé l’idée d’une plateforme commune avec un programme commun, mais JLM n’en a pas voulu.

Sur l'affaiblissement > Ne pas oublier le poids des institutions, la présidentialisation et le système de vote qui nous sont extrêmement défavorables.

Il faut arrêter de regarder dans le rétroviseur et aller de l’avant.

 

Gérard S. (Albertville)

Sur l’effacement > C’est une conséquence de plusieurs facteur : effondrement de l’URSS, les stratégie à géométrie variable…

Pour les prochaines européennes, un nouveau rassemblement fait son entré, présenté par Raphaël Gluksman, il ne rassemble pas la gauche, mais la divise encore un peu plus.

Sur le texte d’orientation > Les tendances semblent se solidifier depuis des années, c’est un travers socio-démocrate.

Le CN ressemble à une armée mexicaine, quel en est d’ailleurs leur nombre et leur taux de présence ? On pourrait par ailleurs dire la même chose sur le CD de la fédération.

Il faut agir au renouvellement et aussi sur la participation.

Il est dommageable que le texte ne parle pas des difficultés de l’Huma, il ne parle pas du tout non plus, ni de Cause Commune, ni de Progressistes.

Ne négligeons pas le pouvoir de certain média et donc des interventions que nous pouvons faire dans ceux-ci.

Il faut assurer en permanence la formation des camarades.

 

Alain B. (La Ravoire-Saint Alban)

Sur le texte d’orientation > Partage l’intervention de Lucien, très inquiet de l’attitude de camarades plus actifs au niveau du congrès que les adhérents lambda. Il y a besoin de trouver l’intérêt général du PC à ce congrès plus que de nourrir des tendances. Certains ont eu d’énormes difficultés pour lire ces textes.

Sur le 17 Novembre > Le fait qu’un membre de DLF ait fait une vidéo de soutien, semble un argument un peu court pour ne pas y participer. Il est nécessaire de mettre en avant nos propositions. Une pétition circule d’ailleurs au niveau du parti.

Cette question est en lien avec celle du pouvoir d’achat et de l’énergie. Les 13 et le 27 Novembre des actions vont se mener. Sur le pouvoir d’achat, mais aussi sur l’ouverture à la concurrence des barrages hydrauliques.

Sur la vie de la fédération > Nous devons prendre le temps pour voir comment travailler demain avec une nouvelle direction et les nouvelles manières de fonctionner.

 

Benjamin B. (Chambéry)

Sur le texte d’orientation > Tous le monde s’accorde à critiquer les tendances, toutefois, il ne faut pas confondre débat d’idée et tendance.

Il n’est pas utile de s’épuiser constamment sur la question du bilan. Pour être clair, il faut formuler nos proposition, le bilan doit être fait pour une question d’efficacité interne uniquement. Nous devons être plus lisible sur notre vision et visée politique, la population semble OK avec le communisme, il s’agit maintenant d’aller vers elle.

 

Martine G. (Saint Pierre d’Albigny)

Sur le texte d’orientation > Comme Benjamin, n’y voit pas des tendances, mais des débats d’idée.

En total désaccord avec les stratégies de rassemblement par le haut du parti depuis 1993. Le rassemblement doit se faire par le bas, et avec ce rapport de force, voir les autres forces progressistes.

Sur  la vie du parti > Il faut que l’on soit capable d’élaborer des idées nous même. Certain.e.s dirigeant.e.s ne participe pas à lors réunion de cellule/section.

Nous devons récupérer notre histoire, ne pas vivre dans le « présentisme ». C’est dans l’histoire que l’on voit les mouvements.

 

Evelyne N. (Bauges)

Sur le texte d’orientation > Il faut parler de socialisme effectivement, mais aussi de lutte des classes et de classe ouvrière, de 6ème république et de l’humain d’abord.

Sur la vie du parti > Il faut absolument travailler à la formation des camarades, notamment pour la compréhension et l’analyse du capitalisme.

Sur le 17 Novembre > Une vidéo de Ian Brossat répond au question que l’on se pose ici. Cette augmentation de taxe et un vole et un mensonge de Macron !

 

Robert (Coise)

Sur le rassemblement > La dispersion n’est pas une bonne solution, et malgré les echecs des rassemblements succesifs, il y a de bonnes choses à tirer de ceux-ci. N’oublions pas que lors de la dernière présidentielle où nous avons présenté une candidate, nous avons fait 2%)

Sur l’Europe > Il est difficile de se faire entendre sur ces questions et avoir une dynamique : entre la révolution avortée en Grèce, la « monté » du FN (qui principalement ne réussit en fait qu’à mobiliser son électorat), nous avons à faire à une vraie chape de plomb, alors que quand il y avait encore de l’anticommunisme, à minima, on parlait quand même de nous. Sans oublier qu’il n’y a eu aucune victoire sociale depuis bien longtemps.

Nous devons trouver des interêts communs à la classe ouvrière pour faire reculer les capitalistes. En Mai, il faudra tâcher de remonter sans oublier le niveau de nos forces actuelles.

Sur la fête de Allobroges savoyards > Le débat sur la réforme constitutionnelle a été décevant.

Sur la vie du parti > Nous devons avoir des initiatives à la base, être présent sur le terrain, dans la vie associative, dans le mouvement syndical et organiser des débats publics.

 

Isabelle H. (St Pierre)

Sur la vie du parti > La lutte des classes est menée par la bourgeoisie, comment faire sauter le verrou qui empêche les travailleurs de s’en emparer ?

La mondialisation oppose les travailleurs entre eux. Il nous faut reprendre les obstacles que la bourgeoisie met en face de nous et les contrer un par un. Aujourd’hui il y a un réel chantage à l’emploi, comment se battre quand on est précaire, au chômage ou que l’on doit rester discret ?

Ne faudrait-il pas créer une solidarité (assurance parallèle) pour aider les camarades précaires qui se battent ?

Nous ne parlons plus, ni de socialisme, ni de communisme alors qu’il faudrait en faire un enjeu primordial.

La proposition de Sécurité/Emploi/Formation doit être relié à la question de la collectivisation des moyens de production (Ce qui ne veut pas dire planification étatique pour autant). Ceci devrait être notre lutte prioritaire.

Sur les moyens des luttes > Nos moyens dates du XIXème siècle. Nous sommes à l’aire du numérique, il faut d’adapter. Être à l’initiative sur des actions non violente mais qui s’attaque quand même au profit de la bourgeoisie. Pour se faire entendre il faut des actions qui les gènes, ralentir la marche des affaires, court-circuiter les flux de circulation, créer des réseaux de coopératives...

 

Richard LP. (Ugine)

Le projet du PCF > Le communisme c’est quoi ? C’est la question de la propriété et des moyens de production. Il n’y aura pas de changement si l’on se s’attaque pas au droit de propriété.

Le projet politique doit être axé sur l’avenir de notre terre nourricière que le capitalisme tue. Et aussi la gratuité, lié au service public, lié à la république sociale. Le salaire à vie est une question importante. Les capitalistes veulent un salaire de base pour faire survivre la masse. Nous, nous voulons un salaire à vie, et pour ça il faut s’attaquer aux moyens de production.

Sur le rassemblement > Pour le parti, cela a toujours été un combat.

 

François P. (Bridoire)

Sur la manif du 17 Novembre > Il faut proposer la gratuité des transport en commun.

Sur le congrès > Nous devons savoir à qui l’on s’adresse. Cela passe notamment par des tracts différenciés selon les secteurs. Il faut reposer la question de la possession de l’outil de travail.

Faire des réunions publiques. A Chambéry, une salle comble est venue écouter Bernard Friot, un communiste !

 

Evelyne (Bauges)

Le projet du PCF > Conseil la lecture de « Penser et Agir avec Marx » de Bernard Vasseur.

Marx expliquait déjà que le capitalisme n’a pas besoin de tous les travailleurs, ce qui explique le taux de chômage partout. Et il utilise celui-ci pour peser sur les travailleurs.

 

Martine G. (St Pierre d’Albigny)

Sur la 6ème république > Sur le débat de la réforme constitutionnelle, j’ai apprécié l’intervention de Cécile. La 6ème république n’a jamais été mon mot d’ordre, il faut établir un rapport de force avant de parler des institutions. Cécile a essayé détourné le débat vers la question de la démocratie par le bas et sur les fossés qui se creusent entre le pouvoir central et les élu.e.s, mais aussi entre les élu.e.s et les citoyen.ne.s c’était une bonne chose.

 

Jean-Claude B. (Coise)

Sur la fête des Allobroges savoyards > Le débat sur la réforme constitutionnelle s’est passé à fleuret moucheté entre Cécile Cuckierman (Sénatrice PCF) et Emilie Bonnivard (députée LR de Maurienne). La 5ème république ne permet plus aux citoyen.ne.s de prendre la parole et choisir hors temps présidentiel. Le parti parle de 6ème république depuis le début de la 5ème, il faut s’aider de cette réflexion qui a déjà été menée.

Sur le rassemblement > A gauche qui peut arriver au pouvoir, actuellement personne, se pose donc la question des alliance. C’est par le bas que nous pouvons faire en sorte que des alliances se fassent par le haut. Mais pour cela, il faut qu’en bas, on est une identité visible.

Exemple des municipales, dans les communes de +1000 hab, il faut être à l’initiative pour monter des listes et rassembler des gens. Pas forcement communiste d’ailleurs, mais sur des problèmes locaux. Rassemblement oui, priorité, Où ? Quand ? Comment ?

Sur la vie du parti > Il y a une bonne initiative du parti, les Universités Permanentes, tous les mardis sur 4 thèmes, économie, histoire, littérature et philosophie. Nous devrions mettre en place des écoutes collectives.

 

Jean-Claude R. (Bauges)

Sur le congrès > On doit se prononcer sur de textes, comment cela nous permet de partager nos idées, il faut permettre aux communistes de se faire leur opinion personnelle, aucun n’a la même vision de la stratégie, du rassemblement…

La formation, c’est mettre les communistes face à toutes les idées qui circulent dans le parti et au dehors, et pas uniquement, choisir un texte à l’exclusion des autres. Le seul moyen d’unir, c’est la réflexion et l’échange. La démocratie ce n’est pas la possibilité de choisir un texte parmi d’autres.

 

Yann del Rio (Saint Pierre)

Sur le congrès > Satisfait sur le débat de ce soir. Toutefois il faut parler de l’organisation aussi, notamment de la fédération, on ne peut pas diviser les sujets, il faut réfléchir globalement. L’organisation, le projet, le rassemblement.

Nous n’aurions pas eu d’élu à Aix si la section n’était pas autant organisée (très souvent sur les marchés par ex.) et donc respectée. La fédération à des problèmes et les sections aussi. Combien de section, depuis le dernier congrès n’ont plus de secrétaire ? Comment s’organise-t-on ?

 

Alain F. (Cognin)

Sur le parti > Nous sommes dans une période difficile, quand on fait de la politique, on prend des risques, on ne fait pas de la politique dans un laboratoire aseptisé. Les idées se confrontent à la masse, nous n’aurons pas raison tous seuls, l’idée est donc de rassembler le plus grand nombre pour un monde meilleur. Une fois dit ça, comment faisons nous ?

Aujourd’hui, qu’est ce qui ferait qu’une ménagère de – de 50 ans, avec un salaire de médiocre, qui doit poser le petit à la crèche, le 2nd à l’école, courir faire les courses... qu’est ce qui fait qu’a un moment donné, elle prennent le temps et viennent construire avec nous un monde meilleur ?

Les financiers ont toujours mené un combat de classe.

Le CNR, même sous les bombes, alors que les rafles continuaient, ont pris le temps de la réflexion sachant que cette situation n’allait pas durer éternellement. Ces derniers temps, nous avons été totalement la tête dans le guidon, nous ne prenons plus le temps de la réflexion, le mouvement syndical est dans la même situation. Il faut revoir les fondamentaux, le contact humain vaut bien plus qu’un mail envoyé partout. Dire qu’aujourd’hui le PCF est un dinosaure, réussir à nous dénigrer, fait parti de la stratégie des financiers. Se réunir, réfléchir, définir une stratégie, voir les gens, nuit à la bourgeoisie.

Les mouvements grecs, espagnols, Nuit Debout, mouvement soit disant spontanés… ont besoin de base arrières solides, sinon cela fait flop.

Il faut adapter le parti à la situation d’aujourd’hui. Nos problèmes sont un merveilleux moyen de nous renouveler. Trouvé dans le département autre organisation qui serait capable de faire ce que nous faisons, avoir autant de camarades qui réfléchissent, s’activent pour réussir des événements (Fête de l’Huma, fête des Allos...) depuis l’après guerre ! Nous avons du potentiel, toutes les bases nécessaires pour construire quelque chose.

 

Jean-Marc R. (Aiguebelle)

Sur le congrès > Mal à l’aise face au vote des textes.

Le dépassement du capitalisme est une urgence nationale. Isabelle a fait de bonnes propositions.

Des initiatives doivent être prises à la base, certes, mais quand nous avons une structure, autant faire des actions ensemble. Si l’on fait vivre une fédération, c’est pour se coordonner.

Sur le 17 Novembre > Il ne faut pas passer à coté. Dans la section, cette question a pris beaucoup de place, mais il faut y réfléchir en commun.

 

Laurette P. (Cognin-La Motte Servolex)

Sur la vie de la fédération > Il faut revenir à des réunions ou l’on analyse plus finement la société et la lutte des classes.

Sur la fédération, à Chambéry, quand on voit la maison vide et les volets fermés, cela nous fait mal au cœur. On pourrait très bien mettre une banderole, avoir une équipe présente pour faire les tâches quotidiennes. Et pourquoi pas un permanent administratif pour gérer tout cela.

Sur plusieurs dernières mobilisations, je n’ai rien reçu de la fédération. Rien sur les fusillés pour l’exemple, alors que le parti a toujours soutenu cette action.

 

Eric G. (La Bridoire)

Sur la vie de la fédération > Nous devons aller au débat, avoir l’envie d’aller au débat avec les citoyen.ne.s.

A la fédération, il vaut mieux des permanents politiques plutôt qu’administratifs. Au dernier CD Yann ayant annoncé qu’il quittait son 1/2 temps pour laisser la possibilité d’avoir un permanent administratif je trouve ça dommageable. Un ou une secrétaire administratif/tive ne doit pas prendre de décision. Pour l’administratif, on peut toujours voir ça avec du bénévolat et du télétravail.

 

Annie B. (Coise)

Sur la vie de la fédération > D’accord avec Laurette, il est problématique que les volets soit constamment fermés, que personne ne répondent au téléphone. Il faudrait voir avec les copains disponibles pour faire une permanence, quelques heures, pour qu’a minima quand il y a des événements, les personnes qui appellent aient une réponse et pour quelques tâches quotidiennes.

 

 

Prises de paroles – 27 interventions – 22 intervenant.e.s – 15 Hommes – 7 Femmes

(CR et prises de paroles retranscrites par Billy)

 

 
 

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le 17 novembre 2018