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Je remercie les camarades sur l’organisation du congrès, les membres du précédent CD pour le travail qu’ils y ont fait et je félicite ceux qui veulent y rentrer.

Après les débats riches depuis hier, je me rends compte du travail énorme qu’il faudra fournir, notre parti, aura 98 ans dans un mois. Il a une histoire militante riche, il a aussi des pratiques qui depuis 1920 ont été un peu chahuter, une mémoire qu’il faut faire vivre, et aussi un patrimoine a faire évoluer. Ce patrimoine, notre premier patrimoine, c’est pas le compte en banque, pas le siège, ce sont nos adhérent.e.s et il faut veiller à eux. Quelque soit les période de l’histoire, les camarades ont toujours réussit à tenir le parti et on peut les en remercier, car c’est grâce à eux que nous pouvons aujourd’hui parler de l’avenir de notre parti.

On a eu beaucoup d’échange hier sur le bilan (à faire) mais il faut regarder l’avenir. Quand je regarde dans le rétroviseur, ce n’est pas pour voir le passer, mais c’est pour doubler. Notre objectif doit être l’avenir du parti, comment faire pour qu’il ait une utilité pour la classe ouvrière. Je suis relativement confiant, dans ce CD, des jeunes arrivent, poussent un peu, et ne voient pas les choses de la même manière qu’il y a 98 ans (heureusement).

Néanmoins, a une époque nous étions très innovants dans notre parti. L’innovation c’est valable tous le temps. En 1921 comme en 2019. Un exemple : Notre parti a été suffisamment fou pour être le premier à faire élire des femmes alors qu’elles n’avaient pas encore le droit de vote. Ça ne passait pas, mais nos camarades étaient assez innovants politiquement pour avoir le courage de le faire. Dans les années qui viennent, il nous faudra le même courage. Le parti, et la gauche ne sont pas dans une situation facile, cela va souvent de paire. Il faut retrousser les manches, retrouver confiance en nous même, ne pas baisser les bras, malgré les difficultés a relever la tête du guidon.

Si j’accepte de rester secrétaire fédéral, c’est avec cet objectif. Je vais prendre un exemple dont nous avons débattu : la vente de la fédération. Personnellement, je ne parle pas de vente, mais de changement. Soit on continu comme on a fonctionner quand on avait pléthore d’adhérent.e.s avec des financements qui était en corrélation. (Dans les archives, je lisais un rapport de notre camarade Auguste Médrit qui s’énervait puisqu’on avait pas atteint le 8000ème adhérent, on en est plus là. Pour autant, avec les force que l’on a notre parti a un grand rôle a jouer. A condition que l’on y croit collectivement. Je remercie Billy d’être intervenu dans ce sens, ça n’a pas de sens de vendre une fédération pour vendre une fédération, on ne vend pas la fédération parce que l’on aime pas le papier peint, ni parce que la mairie nous a proposé une offre alléchante. On vendra cette fédération, pour remplacer nos pratiques politiques en lien avec l’objectif politique que l’on se fixe de la fédération. Je ne souhaite pas que l’on ait une fédération encore plus petite que celle-ci, qui pourrait à la limite correspondre à nos effectifs, mais il la faut plus grande, il faut voir grand, et ne pas voir que par le petit bout de là où l’on est, en regardant le réel, mais en faisant confiance aux jeunes, qui pensent que le PCF peut être l’outil de transformation de la société.

A nous de remettre ce parti sur les rails.

Le PCF a un avenir devant lui.

 
 

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le 17 novembre 2018