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[Chambéry] Le hameau de Pugnet résiste à la bétonisation

Comme cela a été expliqué précédemment dans un article sur le Scot, Grand Chambéry veut multiplier les constructions pour d’hypothétiques nouveaux arrivants dont on ne sait trop d’où ils viendraient, ni sur quels emplois ils travailleraient. Ce qui n’empêche pas le Scot de les quantifier à l’unité près (trop fort !). Un collectif d’habitants du hameau de Pugnet, à Chambéry le Haut, refusant cette bétonisation, s’est adressé au maire de Chambéry et au président de Grand Chambéry. Ils leur écrivent :

« A Chambéry le Haut, non loin de l’école du Mollard et de la Maison de l’enfance, en face des immeubles La Belle étoile et Le Margerie, dans le cadre des projets d’urbanisation du secteur de Pugnet, un projet de construction de 3 immeubles figure dans le PLUI-HD récemment adopté par la communauté d’agglomération Grand Chambéry. Ce projet consiste à construire des bâtiments de 2 étages dans une zone déjà bien dense, en supprimant les espaces verts et les dernières habitations témoins de l’existence de l’ancien village de Pugnet.

Au moment où la question de la préservation des « poumons verts » est nettement posée pour lutter contre le réchauffement climatique, il nous paraît insensé de poursuivre cette politique de bétonisation au détriment du cadre de vie et du bien-être des habitants. C’est pourquoi nous demandons le retrait de cette OAP (Orientation d’aménagement prioritaire), sachant que beaucoup d’habitants ont exprimé leur hostilité à ce projet lors de l’enquête d’utilité publique, et qu’ils ont été appuyés par les commissaires enquêteurs ». Cette lettre ouverte est d’ailleurs signée de nombreux habitants. Affaire à suivre avec soutien.

La liste « Chambéry sociale écologiste » défend des mesures de gauche

Cette liste à laquelle participent les communistes, conduite par Sarah Hamoudi-Wilkowsky et Gérard Volat, a élaboré 10 priorités pour Chambéry. Parmi ces priorités, notons l’amélioration des déplacements et la gratuité des bus. Cette dernière proposition a contraint Michel Dantin à sortir de son trou en disant : « qui paiera ? ». Outre qu’une participation des employeurs est possible et souhaitable, cela prouve qu’il ne connaît pas la question. En effet, toutes les expériences de transports gratuits ont montré un très fort recul des incivilités, une amélioration de la vie des gens, un recul de la pollution. Et ça, ce sont de vraies « économies ».

Notons aussi la volonté de cette liste de défendre et promouvoir les services publics (que sa composante Cap à gauche a si souvent défendus). Faire des audits sur toutes les délégations de service public (restauration scolaire, chauffage urbain, centre funéraire, parkings) devrait permettre d’aller vers la reprise de ces services en gestion directe. Créer des centres municipaux de santé, en priorité dans les quartiers populaires, rétablir un poste d’Atsem par classe maternelle, sont autant de propositions qui font de cette liste la liste de la vraie gauche.

 

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