Violences policières sur l’aérodrome de Chambéry :
une déclaration du PCF 73
Suite aux violences policières, le PCF 73 déclare : « Ainsi, les pandores chambériens ont atteint le niveau de leurs collègues parisiens : le 15 février, ils ont attaqué à coups de bombes lacrymogènes une centaine de manifestants répondant à l’appel des Amis de la terre, d’Extinction-rebellion et d’Attac (réunis sur l’aérodrome de Chambéry – Challes les Eaux) pour demander une réduction des vols. Les manifestants, assis sur le sol et immobiles, n’empêchaient pas la circulation des piétons. Ils ont été aspergés de gaz à bout portant avec des armes créées manifestement dans ce but. Le PCF condamne cette violence inutile contre des manifestants qui posaient une question pertinente. Que défendaient ainsi les forces « de l’ordre » ? Les profits de la multinationale Vinci ? Le confort des riches passagers allant passer le week-end au ski ? On aurait aimé une réaction humaine du propriétaire des lieux, le Conseil départemental (il y a délégation de service public), par la voix de son président… A moins qu’il n’en soit le commanditaire ». Notons que le directeur des Allobroges s’est adressé à Hervé Gaymard pour s’étonner de son silence face aux violences policières. A ce jour, il n’a pas eu de réponse.
