PCF Savoie

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Section d'Arlysère

8 rue bugeaud 73200 Albertville
(Permanence : le mardi de 18h à 19h30)

Secrétaire de section
Hugues Aspord
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Tel : 04 79 32 03 90 (répondeur)
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Liberté - Mars/Avril 2O13

 

Editorial
TOUJOURS MOINS POUR ALLER MIEUX DEMAIN ! 
Gilles COINTY 
 
 
Qui peut encore croire en cette fable ? 
Cette recette fait depuis des décennies les choux gras des capitalistes qui s’engraissent au détriment des peuples…Et cela dure depuis trop longtemps… 
1,3 Milliards d’êtres humains dans le monde sont chômeurs…plutôt que d’ouvrir une aire de partage, le ca­pital a préféré jouer, créer une crise durable où des pays écrasent les autres. Ce système est devenu fou et des­tructeur. Et pourtant, les richesses produites dans le monde permettraient de changer cette situation désastreuse pour l’énorme majorité des femmes et des hommes. Mais le capitalisme favorise cette course à la rentabilité, au détri­ment de l’humain, de l’écologie… Remettons «l’humain d’abord»… En Europe, la crise du capitalisme jette dans la misère de plus en plus de pays et en conséquence peu­vent resurgir les dangers nationalistes, populistes… En Europe, notre destin est intimement lié, nos combats aussi, et s’il n’émerge pas une nouvelle refondation de nos so­ciétés, nous serons entrainés vers le pire…Construire une alternative, c’est combattre les règles du capitalisme et de la BCE, c’est refuser le consensus libéral et la règle d’or… Par exemple la situation en Espagne est épouvantable avec 27 % de chômage dont 64 % sont des jeunes à qui la droite du Parti Populaire dit d’émigrer ; la corruption est terrible… Le Parti Socialiste d’Espagne donne François Hollande comme exemple, avec sa règle d’or !!... Pourtant, l’argent existe. Quelques journaux ont informé ces derniers jours que le « monde en crise » comptait 210 milliardaires de plus, portant leur nombre à 1426, disposant d’une Voilà qui donne une indication sur la cause de ce que l’on appelle la crise. Une infime minorité, la classe capitaliste, vit et s’engraisse en pillant le reste de la société et la nature. Sortir de la crise implique de s’attaquer avec courage à cette réalité «de classe» en répartissant les richesses pro­duites, autrement…Il faut lutter, descendre dans la rue mais notre démarche est aussi de conquérir le pouvoir pour le redonner au peuple. Comme le dit Pierre LAURENT dans son livre : « Rien n’est joué, rien n’est gagné d’avance, tout reste à faire ».Alors, à tous les niveaux de la société, faisons en sorte que l’on mette « l’humain d’abord » car les gouvernants ont fait leur cette maxime de COLU­CHE : « Demandez-nous ce dont vous avez besoin, on vous expliquera comment vous en passer ». 
Nous voulons simplement vivre dignement…