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Liberté - Novembre 2O13

 

Editorial
ON NE LACHE RIEN ! 
Gilles COINTY
 
Après les élections législatives partielles, l’élection cantonale de Brignoles est un nouveau rejet des politiques mises en oeuvre par les gouvernements successifs mais c’est aussi une sorte de désespérance qui parcourt les têtes et les coeurs.
L’espoir a quitté de nombreux électrices et électeurs, dès lors que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, élus contre la politique de Nicolas Sarkozy, mettent en oeuvre une large part de son programme, allant encore plus loin ,à tel point que le Medef accuse la droite de ne pas y avoir pensé plus tôt. Toute cette politique contribue à enrichir le terreau qui permet au Front National de cultiver la haine.
Nous,Communistes, nous disons: exprimez vous, votez, ne lâchez rien…..
Pour lutter contre la résignation, notre secrétaire national, Pierre Laurent, a lancé l’idée relayée par les partenaires du Front de Gauche de faire publiquement la lumière sur le coût exorbitant du Capital.
En effet, les «experts» économiques (toujours les mêmes, sortant des mêmes écoles), les grands journalistes et les commentateurs qui «font» l’opinion répètent depuis plus de 30 ans que le problème de l’économie française, c’est le «coût du travail».
Les chiffres de l’INSEE montrent le contraire : depuis les années 1980, d’après les comptes nationaux des entreprises non financières, le partage de la richesse créée n’a pas évolué à l’avantage du travail, bien au contraire.
En 1981, la masse salariale représentait 72,9 % de la valeur ajoutée alors qu’en 2002, elle n’en représente plus que 66,6 %.
Par contre, la part de la valeur ajoutée revenant au capital (intérêts versés aux banques et dividendes donnés aux actionnaires) est passée de 39,1 milliards d’euros à 298,6 milliards pendant la même période (soit plus de 7 fois la «mise de départ»).
Comme vous le voyez, c’est bien le coût du capital qu’il faut dénoncer car on constate tous que, crise ou pas, c’est toujours aux salariés de faire des efforts. Avec nos partenaires du Front de Gauche, nous ne lâcherons rien, nous voulons rassembler tous ceux qui ne veulent pas de ce capitalisme.
Quels que soient les débats qui traversent le Front de Gauche à propos des élections municipales, nous devons militer pour son renforcement, son élargissement car c’est un moyen de lutte. Là aussi, ne lâchons rien !