PCF Savoie

PCF Savoie
Accueil
 

Alain Dupenloup

Alain Dupenloup
 
 
 

Les Allobroges - N°891 - 07 Janvier 2O14

Editorial
 
2014, une année de forte mobilisation militante
Alain Dupenloup
 
En vous présentant nos meilleurs voeux pour 2014, nous savons que ce sera une année de forte mobilisation militante. Il y aura les élections municipales (dont la préparation a entraîné des difficultés au sein du Front de gauche), puis les élections européennes (aujourd’hui organisées sur la base de grandes régions sans aucune cohérence, au détriment de la proportionnelle qui prévalait démocratiquement au début). Les communistes vont poursuivre leur campagne pour dénoncer le coût du capital et exiger l’annulation de la hausse de la TVA. Des affiches sont à la disposition des militants (voir la photo ci-contre). Devant l’ampleur des tâches, le conseil départemental du PCF a appelé toutes les sections à organiser des assemblées générales de rentrée.
 
En Savoie, deux pétitions sont proposées à la signature des citoyens, l’une exigeant leur consultation avant toute modification de l’organisation territoriale, l’autre exigeant l’annulation du projet de hausse des tarifs des transports scolaires, projet voté par le conseil général malgré l’opposition des deux élus du Front de gauche. Un rassemblement sera organisé devant le Château des Ducs à Chambéry lorsque le conseil général voudra entériner définitivement la hausse des tarifs des transports scolaires. Les deux pétitions ont déjà recueilli de nombreuses signatures et cela devrait continuer.
 
La bataille pour montrer le coût du capital va de pair avec la dénonciation du dogme libéral sur «le coût du travail». En effet, trois décennies de mensonges patronaux ont introduit dans la pensée collective l’idée que la valeur était le capital, et non le travail vivant. Or c’est le travail qui crée les richesses, et c’est le capital qui en est le prédateur.
 
Pour baisser «le coût du travail », au nom de la compétitivité, le patronat pratique la course à l’allègement des effectifs, aux emplois précaires et peu qualifiés, aux licenciements boursiers.
Les conséquences en sont l’accroissement de la misère et le blocage économique du pays.
 
Le dogme du «coût du travail» recoupe celui du coût des services publics qu’il faudrait à tout prix « dégraisser ». Or, au sein même du FMI et des instances européennes, on constate que la mise en pratique de ces dogmes a pesé sur la croissance et mène les pays dans le mur. C’est une vis sans fin qui creuse un trou sans fond… L’OCDE estime ainsi que la politique d’austérité a coûté 2,4 points de PIB à la France en 2013. Seule la défense forcenée de ses intérêts de classe par la bourgeoisie explique que les choses continuent dans ce sens. Que François Hollande ne s’en aperçoive pas pose de lourdes questions. Car c’est en faisant reculer l’emprise du capital sur la société qu’on sortira de la crise. Tout le Front de gauche partage ce constat évident. C’est d’ailleurs sur cette base qu’il a repris l’initiative et que les communistes abordent 2014.