La journée d’actions impulsée le 6 février par la CGT a marqué. Avec trois rassemblements, à Notre Dame, à Albertville et à Chambéry, le syndicat a pu rappeler ses principales revendications pour l’emploi, les salaires, la protection sociale, le progrès social et les conditions de travail.
Dans un tract largement diffusé, la CGT écrivait : «Medef et gouvernement s’accordent tous les droits, aggravent la dette publique par les 230 milliards d’euros donnés aux entreprises sans contreparties, gavent leurs complices de la finance avec les intérêts de cette dette qu’ils nous font rembourser.
Chaque mesure prise est un véritable hold-up des temps modernes contre les salariés, les retraités, les privés d’emploi, contre notre pouvoir d’achat, nos emplois, nos services publics et notre système solidaire de protection sociale.
Au regard du constat accablant et des choix politiques actuels, il devient urgent de nous mobiliser et d’élever le mouvement social pour imposer un changement de cap politique». Il passe par le maintien et le développement de l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions et une protection sociale de haut niveau.
«Nous devons plus que jamais stopper cette politique de baisse du coût du travail, de destruction budgétaire, qui va accentuer des coupes claires dans l’ensemble de la fonction publique».
Le tract syndical analyse la présentation des voeux présidentiels en disant : «François Hollande a franchi encore un palier.
Hier ennemi du monde de la finance, il est aujourd’hui son principal allié contre les salariés, les retraités, les privés d’emploi ». Tout est dit.
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