Voilà cinq ans que «Zorro», à cheval, cherchait à rompre des chaînes, symbolisant la lutte des travailleuses et travailleurs désirant refuser ce que l’on voulait leur imposer : le travail du dimanche. Bernard Anxionnaz, responsable local de la CGT, l’a rappelé calmement : «le dimanche c’est un jour pour revitaliser la vie de famille, faire la fête ensemble, se cultiver, faire du sport, se promener…»
Et le mouvement se poursuit pour une vie meilleure, malgré l’extension des dérogations aux magasins de bricolage. Parmi les candidats aux élections municipales d’Albertville, seul présent à la manifestation du 9 mars, Stéphane Jay, tête de liste du Front de Gauche, répond clairement : «avec mes colistiers nous soutenons depuis cinq ans le collectif du respect du repos du dimanche et réaffirmons le caractère intouchable du repos dominical dans notre projet municipal». Pour Corine, déléguée syndicale CGT : « l’action a déjà payé parce qu’elle a donné à d’autres l’idée de faire reconnaître leurs droits».
Avec Peggy et beaucoup d’autres, les salariés et les consommateurs seront vigilants vis-à-vis du projet de loi promis par le ministère du travail avant la fin de l’année. Le soleil brillait le 9 mars, au lendemain de la Journée de la Femme, comme pour éclairer la poursuite d’une lutte justifiée, dont le Dauphiné-Libéré a largement fait écho.
Gérard Simon
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