Le journal La Maurienne a recueilli les avis des trois têtes des listes municipales de St Jean sur les problèmes locaux. C’est une bonne initiative. Concernant l’avenir de l’usine Rio Tinto, il est ainsi intéressant de lire le point de vue de chacun. Philippe Rollet note que «l’industrie est un des piliers de l’économie de la vallée», ce qui est un constat. Florence Arnoux Le Bras n’en parle pas, ce qui est moins bruyant. Et Pierre-Marie Charvoz se targue d’avoir été efficace dans le maintien de l’usine, ce qui évite de citer l’action de la CGT, celle des salariés et celle des élus et animateurs du Front de gauche. «L’apolitisme» voulu des municipales montre là ses limites. Pourquoi ne pas dire qu’il faut se battre pour maintenir l’emploi industriel, qu’il faut des nationalisations, qu’il faut donner des pouvoirs nouveaux aux salariés, et que les futurs élus agiront dans ce sens ?
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