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Elections européennes - Députée européenne sortante, Marie- Christine Vergiat conduit la liste Front de gauche pour le Sud-est

La façon dont on a divisé la France en grandes «circonscriptions électorales» pour les élections européennes, au lieu de maintenir des listes nationales, interroge. S’agissait-il de préfigurer les futures grandes régions concurrentes entre elles et d’affaiblir la vision d’un Etat national ayant des droits à défendre ? C’est fort possible, ceux qui ont fait ça ne l’ont pas fait à la légère. Quant à la manière «clandestine» et ultra-rapide dont se déroule l’actuelle campagne électorale, elle prouve que les tenants de l’ultralibéralisme (qu’ils soient de l’UMP ou du PS) ont peur du débat et craignent le vote populaire : plutôt l’abstention qu’une défaite trop visible ! Dans de telles conditions difficiles, toutes les initiatives visant à mobiliser les citoyens sont bonnes à prendre, et Marie-Christine Vergiat s’y emploie avec ténacité, parcourant la circonscription et multipliant les rencontres.
Une élue active, qui a bien rempli son mandat.
Alors qu’un élu comme Jean-Marie Le Pen brille par son absence aux séances du Parlement européen (à quoi sert-il donc de voter FN ?...), Marie-Christine Vergiat s’est attachée à bien assumer ses responsabilités. Un site indépendant intitulé MEP Ranking évalue le travail des parlementaires européens en fonction de leur présence et de leurs interventions. Il a classé Marie-Christine Vergiat en 3e position sur les 73 parlementaires français ! Elle est intervenue 583 fois en séance plénière et a réussi à faire améliorer 176 rapports. La réélire serait donc une bonne chose pour tous les progressistes.
Des mots qui portent, une analyse fine, le refus des injustices.
Quand on lui demande de parler de la situation politique actuelle, Marie-Christine Vergiat n’y va pas par quatre chemins, elle ne mâche pas ses mots. Pour elle, «La crise financière dont on nous rebat les oreilles n’est qu’un prétexte. Crise financière, crise du pétrole, crise industrielle, crise de la dette, ces mots sont un prétexte pour détruire les instruments de régulation des Etats, démanteler les services publics et casser les acquis sociaux.
Avec la pression sur les salaires, avec les diverses réformes des retraites, avec les privatisations de services publics, avec les fermetures d’entreprises et les licenciements, l’Union européenne s’enfonce chaque jour un peu plus dans un système générateur de précarité, de pauvreté, de mal être. On y estime le nombre de sans-abris à plus de 3 millions !».
Comment s’en sortir, que faut-il faire ?
Là encore, pour répondre à cette question, Marie-Christine Vergiat a un point de vue bien affirmé. Pour elle, il faut résister et reconstruire. Elle dit : «Les forces de résistance existent, j’en suis convaincue. Il nous faut une autre Europe basée sur le développement économique, social et environnemental.
Avec mes collègues du groupe de la gauche unitaire, nous nous mobilisons contre le dumping social, pour une harmonisation par le haut des droits des travailleurs. Nous défendons la taxe sur les transactions financières, la fermeture des paradis fiscaux, le contrôle public du secteur bancaire. Nous exigeons que la banque centrale européenne soit placée sous contrôle démocratique et qu’elle puisse financer directement les Etats à des taux quasi nuls dès lors qu’il s’agit d’investir à des fins productives et sociales. Cela éviterait aux Etats de devoir quémander auprès des marchés financiers à des taux rédhibitoires».
On le voit au travers de ces propos, une autre Europe est possible.
Le 25 mai, votons Front de gauche, votons pour la liste conduite par Marie-Christine Vergiat !