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Agglo de Grenoble, que s’est-il passé ?

Suite aux élections municipales, des élections se sont tenues au sein de «Grenoble Alpes Métropole», la communauté d’agglomération de la région grenobloise, communauté appelée à devenir en 2015 une nouvelle «métropole».
Dans cette instance la gauche est largement majoritaire, mais aucune force n’y détient seule la majorité. Le PCF (qui conserve les 3 communes de la «ceinture rouge») compte une dizaine d’élus, l’alliance EELV-PG (qui dirige la mairie de Grenoble) dispose d’une vingtaine de sièges, et de nombreux élus divers gauche ou proches du Front de gauche viennent de petites communes. Le PS, affaibli, n’a plus qu’une trentaine de sièges.

Pour postuler à la présidence de l’agglo, le Front de gauche aurait pu se rassembler uni autour de la candidature consensuelle de Jacques Nivon, maire de Champ sur Drac, ancien communiste aujourd’hui proche d’Ensemble.
En face de lui le PS présentait Christophe Ferrari qui, en 2008, a pris Pont de Claix au PCF grâce au vote utile de la droite.
Disciple de Didier Migaud, l’actuel président de la Cour des comptes, admirateur de Claude Bartolone, il entend transformer la banlieue rouge en banlieue rose pâle. Il est également connu, selon nos informations, pour avoir «transformé les services municipaux de sa commune en une zone de non-droit».
Or, le PG a choisi de soutenir cette candidature qui sent pourtant le soufre… et qui a donc été élue ! Du coup, le président de l’agglo de Grenoble est ce socialiste bon teint.
Il s’agit d’une dérive qu’on souhaite passagère et locale. Car l’anticommunisme a déjà fait la preuve, dans le passé, de sa nocivité, et pour les salariés, et pour la démocratie.