Il y a un an, à Modane, une stèle était inaugurée pour honorer la mémoire des 112 chasseurs et harkis du 15e BCA morts «pour la France» de 1952 à 1962.
Il est louable de ne pas les oublier, et d’honorer leur courage.
D’autant que, concernant la guerre d’Algérie, ils ont souvent été de simples soldats appelés ou rappelés envoyés malgré eux combattre sur une terre qu’ils ne connaissaient pas pour des intérêts qui n’étaient pas les leurs.
Car l’expression «morts pour la France», même si elle est habituelle en ces circonstances, pose problème. Que faisait donc «la France» en Indochine, puis en Algérie ? Défendait-elle ses frontières contre un envahisseur ? Luttait-elle pour sa liberté ?
Non, elle tentait de sauvegarder sa domination coloniale. Il serait honnête de le reconnaître enfin.
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