A Albertville, le collectif pour le respect du repos du dimanche poursuit courageusement son combat. Mais le passage de la municipalité à droite complique les choses. Le nouveau maire, Martine Berthet, est une bourgeoise aisée qui n’a que faire des légitimes revendications ouvrières.
Elle a fait stopper la demande de déclassement de la zone touristique d’une partie de la ville, demande faite par son prédécesseur de gauche Philippe Masure, demande qui pouvait aboutir à interdire le travail du dimanche sur la zone concernée. En effet, seules les grandes surfaces situées en zone touristique peuvent ouvrir tous les dimanches sans autorisation. Si une zone touristique est déclassée et n’est plus reconnue comme «touristique », l’ouverture du dimanche n’est plus possible «comme ça».
Madame le maire d’Albertville justifie sa décision par son «projet touristique», souhaitant que, «en période de forte affluence, comme en février, les touristes trouvent des magasins ouverts».
Piètre et éternelle justification de la droite qui vise à mettre les salariés savoyards au service zélé et servile de ceux «qui ont le pognon».
Nous avons une plus noble conception du travail et du tourisme, une conception que résume fort bien le slogan «L’Humain d’abord». C’est en son nom que nous réaffirmons notre solidarité totale avec celles et ceux qui se battent pour faire respecter le nécessaire repos du dimanche.
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